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L'occupation allemande à Montpellier (1942-1944) : les forces, les lieux, les hommes, les comportements

 

Le 11 novembre 1942, jour du vingt-quatrième anniversaire de la signature de l’armistice de la Grande Guerre, Hitler donne l’ordre d’envahir la zone sud de la France (opération Anton II). Cet article vise à présenter les principales forces en présence (Wehrmacht, Sipo-SD), les grands chefs, ainsi que les principaux lieux de l’occupation allemande à Montpellier. Il met aussi en exergue la question du comportement des troupes et, de facto, les relations qui s’établissent entre l’occupant et l’occupé. Contrairement aux images généralement répandues sur les « années noires » en France, Montpellier – ainsi que l’ensemble du département de l’Hérault – est le théâtre d’une forme spécifique d’occupation fondée sur une accommodation réciproque.

Cet article est disponible dans un numéro hors série d'Études héraultaises consacré à la libération de Montpellier.

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« Le maquis Bir Hakeim face à l'armée allemande dans le Piscénois et le Clermontais - Le combat des Champs blancs de Caux et ses répercussions 12-18 mai 1944 »

 

     Le 12 mai 1944, au matin, l'aviation alliée largue plusieurs parachutes sur le causse du village de Caux, situé à quelques kilomètres de Pézenas. La manœuvre est un échec. Les soldats allemands occupant le village assiste à la scène et lancent aussitôt des investigations. Plusieurs résistants sont arrêtés à proximité des points de chute. Après quelques heures de tensions, le maquis Bir Hakeim, alors installé dans le Clermontais, décide d'intervenir pour récupérer les parachutes. Un combat éclate au lieu-dit Les Champs blancs, en début d'après-midi. Les « Biraquins » perdent le lieutenant Jean Lucas. L'armée allemande compte plusieurs morts et blessés. Cet article vise à mettre en lumière le déroulé des événements de cette journée au cours de laquelle le village de Caux a failli être incendié par l'armée allemande. Il s'intéresse aussi aux nombreuses répercussions qui touchent les communes de Neffiès, Nizas et Cabrières.

Cet article est publié dans la revue du Groupe de Recherches et d'Études du Clermontais (GREC), et est accessible sur le site des Études héraultaises.

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« La situation sanitaire dans le département de l’Hérault au cœur des années noires 1942-1944 »

 

         Au cœur des années noires, dans le département de l’Hérault, alors que les habitants subissent de sévères pénuries alimentaires qui affectent de plein fouet leurs organismes, des petites épidémies de maladies à déclaration obligatoire éclatent. À travers cet article, essentiellement centré sur la période novembre 1942-août 1944, nous nous intéresserons à ces virus et à ces bactéries qui frappent la population héraultaise qui cohabite alors avec l’armée allemande ; nous nous intéresserons également aux causes de leur propagation, ainsi qu’aux réponses qui sont apportées par les autorités de Vichy pour essayer de les endiguer.

   Cet article est disponible dans le numéro 55 d'Études héraultaises qui comprend un dossier spécial s'intéressant à l'histoire des épidémies dans l'Hérault.

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« Les pénuries de la guerre et leurs conséquences : l'exemple de l'accident de tramway du 16 décembre 1943 à Montpellier »

 

     De nos jours, l’image de Montpellier est indissociable de celle des tramways, qualifiés de « plus sexy d’Europe » par le journaliste Seth Sherwood du prestigieux New York Times. En effet, quotidiennement, plus de quatre-vingts rames dessinées par des artistes de renommée mondiale traversent la cité, de part en part, sur presque soixante kilomètres de voies. Depuis l’entrée en service de la Ligne 1 le 30 juin 2000, le réseau n’a eu de cesse de se développer, faisant vivre les Montpelliérains au rythme des chantiers et des inaugurations. La dernière en date a eu lieu le 1er juillet 2016. La Ligne 4 y est devenue « le ring », la première ligne de tramway circulaire de France. Cette tendance n’est pas près de s’inverser, puisque une Ligne 5 reliant Lavérune à Prades-le-Lez devrait voir le jour aux environs de 2025.

          Il ne faut pas oublier pour autant que l’histoire des trams dans le Clapas ne date pas d’hier. Bien avant que soit inaugurée la ligne bleue aux hirondelles, la ville avait déjà connu les rails et la circulation quotidienne des motrices. Deux réseaux se sont succédé : un réseau de tramways hippomobiles (1880-1883) et un réseau de tramways électriques (1897-1949). C’est ce dernier auquel nous nous intéressons ici. Le 16 décembre 1943, en pleine occupation allemande, une voiture se renverse sur la place Albert Ier. Cette terrible catastrophe, la plus grave de l’histoire du tramway montpelliérain, trouve ses origines dans les pénuries de la guerre.

     Cet article est disponible dans le numéro 38 (2016) du Bulletin historique de la ville de Montpellier diffusé par les Archives municipales de Montpellier.

     Toutes les informations pour se procurer le numéro sont disponibles ici.

« 21 août 1944 : la fusillade de la place de la Comédie, Histoire et Mémoire »

 

     Alors que nous avons commémoré, en 2014, le soixante-dixième anniversaire de la libération du département de l’Hérault, cet article met en lumière un passage oublié de l’histoire de la libération de son chef-lieu, Montpellier. Le 21 août 1944, alors que les soldats allemands ont évacué la ville, certains habitants, excités à l’idée de retrouver la liberté, vont assouvir leur soif de vengeance. Une milicienne est prise à partie par la foule. Injuriée, frappée, déshabillée, tondue, elle est conduite, sous les huées, au commissariat de la place de la Comédie. La colère aveugle les lyncheurs qui négligent la présence d’une unité allemande en retraite, stationnant provisoirement sur l’Esplanade. Les militaires assistent à la scène et croient que la colère de la foule est dirigée contre eux. Aussitôt, ils ouvrent le feu. Le bilan est de deux morts et de trois blessés.

    Cet article est disponible dans le numéro 44-2 d'Études héraultaises qui comprend un dossier spécial s'intéressant aux deux guerres mondiales.

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